2024
INTERMEDIAIRES
Précompte et escompte : un dernier tour de vis
La pratique du précompte et de l’escompte est en sursis. Si à l’issue de l’adoption de la directive européenne retail investment strategy (RIS), ce mode de rémunération n’est pas totalement interdit, il risque d’en ressortir plus strictement encadré encore.
La directive sur la distribution d’assurance (DDA) définit la rénumération ou le salaire de l’intermédiaire en assurance comme « toute commission, tout honoraire, tout autre type de paiement ou tout avantage de toute nature économique ou autre, proposé ou offert en lien avec des activités de distribution d’assurances ».
L’assurance, si nécessaire et si incomprise
L’expansion et la multiplication des risques soulignent combien l’assurance est plus que jamais indispensable. Néanmoins, elle reste perçue comme un mal nécessaire avec offre peu lisible, ce qui la rend critiquable à merci.
PREMIER POINT Réflexion à mener sur les risques climatiques et cyber
L’avenir de l’assurance est l’affaire de tous : il ne faut pas le confisquer. Activité essentielle à l’économie et à la protection des citoyens, l’assurance souffre d’un réel déficit d’image.
L’union de l’épargne et des investissements pour que l’UE renforce sa compétitivité
Initiée dès 2015, la construction du marché unique des capitaux franchit, l’un après l’autre, les obstacles pour faire circuler les investissements et l’épargne à l’intérieur de l’Union européenne. A terme, il doit mobiliser une épargne qui dort sur les comptes courants au profit de l’investissement et de la croissance.
Le débat sur la RIS1 et le sort des commissions, un temps menacé, a occulté l’objectif de ce texte de participer à la création du marché unique des capitaux en harmonisant les fiscalités, les règles de surveillance, ainsi que celles qui régissent les placements réglementés. Pour être plus concrète, l’Union européenne l’appelle désormais l’Union de l’Epargne et des Investissements. L’enjeu est de mobiliser l’épargne disponible, qui ronronne doucement dans les Etats membres, pour financer le développement de l’économie européenne.
La satisfaction des agents est au cœur de leur performance
L’insatisfaction des agents généraux à l’égard des compagnies reste une constante. D’une part, les écarts entre les réseaux se creusent et, d’autre part, le lien de satisfaction, de motivation et de performance apparaît de plus en plus évident.
Le baromètre 2023 de la satisfaction des agents généraux(1) montre que leurs attentes restent globalement peu satisfaites par leurs compagnies-mandantes. Sur les 13 premières attentes (32 sont évaluées), la moyenne des satisfactions reste inférieure à 7, note généralement considérée comme juste honorable. Les tensions résident dans l’incompréhension, par les compagnies, des problématiques de terrain, la faible prise en compte des réalités des agences et de leurs propres stratégies. Sans surprise, c’est donc l’écoute, la confiance et la reconnaissance du travail de l’agent qui constituent les attentes premières et ce sont celles qui sont peu satisfaites.